Syndrome de l’intestin irritable : 5 aliments à éviter
Trouble du tube digestif, le syndrome de l’intestin irritable (SII) se caractérise par des douleurs abdominales et des problèmes de transit. Beaucoup de personnes en souffrent.
Voici les aliments à éviter
Pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable, qui affecte au moins 5 % de la population française selon l’Oms, il est essentiel de faire attention à ce que l’on met dans son assiette. Voici les aliments à éviter.
l’Oms, en Europe et en Amérique du Nord, le syndrome de l’intestin irritable touche trois femmes pour un homme.
La pizza
Quand on souffre du Syndrome de l’intestin irritable, aussi appelé colopathie fonctionnelle, il est recommandé de limiter les plats riches en matières grasses, comme les pizzas, ou encore les frites, car ils stimulent le réflexe gastro-colique de l’intestin.
Le pain complet
Il faut également diminuer l’apport en fibres insolubles, c’est-à-dire qui ne se dissolvent pas dans l’eau et peuvent favoriser la vidange gastrique et les diarrhées. On en trouve notamment dans le son de blé et le blé entier. Evitez aussi le pain aux multi-graines.
Le chou
Rouge, blanc, fleur, de Bruxelles… Les choux, comme tous les légumes crucifères, ne sont pas des alliés en cas de SII. Et pour cause, ils augmentent la production de gaz intestinaux et ont ainsi tendance à provoquer des ballonnements et autres inconforts.
Le café
Le café peut avoir des effets laxatifs et être un irritant de l’intestin. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas en abuser. Au rayon boissons irritantes, sachez que l’alcool et les jus d’agrumes peuvent aussi entraîner des troubles de la paroi intestinale.
Les lentilles
Les légumineuses comme les lentilles, les haricots, ou encore les pois, sont des aliments dit fermentescibles. Une fois absorbés, ils ont tendance à fermenter car notre corps ne parvient pas à digérer correctement certaines substances, et cela amplifie les problèmes digestifs.
Par ailleurs, selon l’Oms, en Europe et en Amérique du Nord, le syndrome de l’intestin irritable touche trois femmes pour un homme. Une particularité occidentale encore inexpliquée. Des pistes existent, comme un temps de transit colique plus lent chez elles, un seuil de sensibilité viscérale plus bas ou encore le fait que les femmes sont plus sujettes à conserver des symptômes séquellaires de gastroentérite ou « syndrome de l’intestin irritable post-infectieux ». En effet, les infections gastro-intestinales, même bénignes, multiplient par deux à trois le risque de syndrome de l’intestin irritable. On retrouve dans 15 à 20 % un syndrome de l’intestin irritable faisant suite à une infection intestinale.
Parfait KOFFI , linfodrome